Les moyens contraceptifs ont pour but d’éviter une grossesse. Il y a beaucoup de méthodes de contraception possibles. Ce large éventail permet à chacun·e de choisir la solution la plus confortable pour son corps et pour son mode de vie : ceux qu'on prend tous les jours, comme la pilule, ceux qu’on pose pour plusieurs mois ou plusieurs années, comme le stérilet ou l’implant, ou ceux qu’on utilise lors des rapports sexuels, comme les préservatifs.

Tu peux en parler avec ta·ton médecin ou ta·ton gynécologue pour avoir des conseils. Tu peux aussi en discuter avec ta·ton partenaire, par exemple pour répartir la charge économique de la contraception.

Les moyens contraceptifs ne protègent pas des IST : seuls les préservatifs (externes ou internes) sont efficaces pour cela. La protection maximale est obtenue en utilisant à la fois une contraception sûre et un préservatif.

Les méthodes hormonales

Elles empêchent l’ovulation (sauf le DIU hormonal) en agissant sur la muqueuse utérine pour empêcher une nidation et en épaississant les sécrétions de l’utérus, ce qui crée un bouchon au niveau du col. En Suisse, les méthodes hormonales qui agissent directement sur les spermatozoïdes ne sont pas disponibles. On peut seulement empêcher l’ovulation.

Ces méthodes sont délivrées sous ordonnance ou posées par un·e médecin.

Les méthodes mécaniques

On les appelle aussi des méthodes « barrière », parce qu’elles empêchent les spermatozoïdes de rencontrer l’ovule.

Les méthodes « naturelles »

Elles ne nécessitent aucun traitement ni dispositif médical.

  • L’abstinence périodique (méthodes Ogino ou Billig)
  • La symptothermie : elle conjugue observations de la qualité de la glaire cervicale, prise de la température du corps au réveil et calcul du cycle menstruel pour déterminer les moments où le corps est fertile. Cette méthode est enseignée par des personnes formées et diplômées. Il n’est pas recommandé de l’apprendre en autodidacte.
  • Le retrait ou coït interrompu : le pénis se retire du vagin avant l'éjaculation. Cette méthode est risquée, parce qu’il y a déjà des spermatozoïdes dans le pré-sperme, qui coule du pénis avant l’éjaculation (et souvent, avant même la pénétration).

D’autres méthodes

  • La stérilisation est pratiquée sous opération. Il s’agit de couper ou bloquer les canaux qui permettent aux ovules (trompes utérines) ou aux spermatozoïdes (canaux déférents) de passer. Ces opérations sont très efficaces, mais quasi irréversibles (on ne peut pas revenir en arrière). Elles sont presque sans douleur et n'entravent pas la vie sexuelle ensuite. Elles ne protègent pas contre les IST.
  • Les préliminaires sont a priori sans risque de grossesse si on fait attention à éviter le contact entre le pénis et la vulve.

Article proposé par PROFA

En savoir plus sur les partenaires de ontécoute.ch

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

Ouvrir les actions