Le mot est la contraction de « chemical sex », qui veut dire « sexe chimique » en anglais. Cette pratique a toujours existé.

On en parle davantage aujourd’hui parce que les substances utilisées sont beaucoup plus dangereuses et addictives.

Selon les substances consommées, les personnes recherchent une meilleure endurance, une modification et une intensification de leurs sensations, parfois aussi du courage ou du lâcher prise.

Quels sont les risques du chemsex ?

La consommation de substances psycho-actives comporte plusieurs risques :

  • Elles peuvent provoquer des malaises, des comas ou des overdoses.
  • Elles sont hautement addictives.
  • Elles influencent le comportement des personnes qui consomment.
  • Les excitants peuvent générer de l’agressivité et une forte désinhibition, c’est-à-dire que cela atténue la vigilance. Il y a donc un risque de ne plus respecter le consentement d’autrui ou que ton consentement ne soit pas respecté.

Couplé à des relations sexuelles, cela signifie que les personnes qui pratiquent le chemsex sont plus susceptibles de prendre des risques, par oubli ou par négligence. Elles peuvent alors s’exposer à des IST ou à une possibilité de grossesse.

Tabac, alcool et sexualité

Le tabac et l’alcool peuvent altérer la capacité à avoir des érections. Ils augmentent aussi le risque de contracter une IST : le tabac, en effet, fragilise la glaire cervicale qui protège le vagin contre les germes et les bactéries. L’alcool, quant à lui, peut amener à oublier ou à négliger les règles du safer sex, comme avec les autres substances psycho-actives.


Article proposé par PROFA

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