Le dégoût fait partie des émotions de base, même s’il est parfois oublié. On ressent du dégoût en réponse à un stimulus désagréable, sale ou répugnant : une odeur, un aliment, une idée...

C’est quoi ?

Le dégoût est une émotion adaptative dont la fonction est de protéger les êtres humains du contact avec des stimuli potentiellement nocifs ou contaminants.

En bref, il nous permet d’éviter des dangers pour le corps et plus en général des situations qui peuvent mettre notre santé en danger.

Par exemple, lorsque tu es en train de manger un aliment et que tu perçois un goût désagréable, tu t’en débarrasses automatiquement.

L’expérience du dégoût est universelle, mais pas ce qui la stimule. Autrement dit, l’aspect culturel joue un rôle. Il suffit de penser aux insectes : considérés comme délicieux dans certains pays, ils suscitent une grande aversion dans bien d’autres !

Comment se manifeste-t-il ?

Les changements le plus souvent associés à la réaction de dégoût sont physiques, au niveau de la gorge et du système digestif. C’est pourquoi, en réponse à un stimulus dégoûtant, tu pourrais faire des grimaces involontaires, ressentir des frissons, avoir des nausées ou même la sensation de vomir.

Comment gérer le dégoût ?

Si tu n’aimes pas un aliment, la réaction sera automatique.

Mais, il y a d’autres cas où gérer et contrôler le dégoût est possible – comme au niveau relationnel. Par exemple, si c’est une personne, par ses actions et idées, qui provoque du dégoût (ou plutôt du mépris), tu pourrais essayer de discuter de manière constructive avec elle – en expliquant ton point de vue et ce que tu ressens face à ses propos et attitudes.

Le dégoût peut-il devenir pathologique ?

Tout comme les autres émotions, le dégoût a sa place dans nos vies. Avoir une certaine sensibilité au dégoût n’est pas pathologique en soi. Mais si cette émotion commence à interférer de manière importante dans ta vie, il est important de creuser un peu plus et d’explorer des moyens pour la gérer au mieux.

Le dégoût peut devenir un problème s’il est excessif ou irrationnel. Les phobies – ces peurs intenses, durables et disproportionnées, par exemple, en lien avec les araignées, les microbes ou des situations (ascenseurs, avions) – sont un exemple où le dégoût peut devenir excessif. Si tu commences à éviter certains endroits ou situations simplement à cause d’un sentiment de dégoût, il peut être utile d’en parler à un·e professionnel·le.


Article proposé par CORAASP

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