Les personnes en situation de handicap ont le droit de vivre des relations amoureuses et sexuelles librement choisies, saines et épanouissantes. Une situation de handicap n’implique pas forcément de l’impuissance ou de l’infertilité, même dans les cas où il y a une perte de sensibilité dans les organes sexuels.

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Une personne en situation de handicap peut donc avoir des relations sexuelles et fonder une famille.

En Suisse romande, l’association Corps solidaires accompagne les personnes en situation de handicap et leurs proches autour des questions de sexualités. Tu peux les contacter si tu as besoin de réponses, de conseils ou d’aide. Les médecins de famille peuvent aussi répondre à tes questions.

L’assistance sexuelle

L’assistance sexuelle, appelée aussi « accompagnement à la vie affective et sexuelle », consiste à aider les personnes en situation de handicap qui le demandent à accéder au plaisir corporel. Elle s’adresse aux personnes privées d’expériences intimes, sensuelles ou sexuelles du fait de leur dépendance liée à une invalidité (handicap mental, physique, psychique, grand âge).

Les assistant·e·s sexuel·le·s interviennent auprès de personnes seules ou de couples. Ils·elles peuvent par exemple être sollicité·e·s pour aider les personnes à se déshabiller ou à s’allonger de manière confortable.

En Suisse, les personnes qui pratiquent ce métier reçoivent une formation dédiée. Elles ont le statut de travailleur·euse·s du sexe.

Handicaps et vulnérabilités

Les personnes en situation de handicap sont davantage exposées au risque de violences sexuelles ou physiques du fait de leur potentielle situation de dépendance. Il est impératif de respecter les limites psycho-corporelles de chacun·e, même quand on pense savoir ce dont cette personne a besoin.

L’éducation sexuelle enseigne la conscience du corps et de la sexualité. Cela permet à chacun·e d’exprimer son consentement, mais aussi de signaler des douleurs, des changements d’état, pour appréhender sa santé. Des cours spécialisés sont proposés pour les personnes en situation de handicap, notamment pour les personnes présentant un handicap mental.

Si tu constates qu’une personne vivant avec ce type de trouble est très anxieuse, confuse, a davantage de mal à se concentrer, se fait du mal ou a des comportements inhabituellement agressifs, cela peut être le signe que son intégrité a été violée. En cas de doute, tu peux demander de l’aide au Centre LAVI (aide aux victimes de violences) ou à l’association ESPAS. Il est recommandé de ne pas mener l’enquête toi-même et de te faire aider par des professionnel·le·s.


Article proposé par PROFA

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