Le harcèlement de rue fait partie des violences d’ordre sexuel. Rien à voir avec les compliments, l’humour ou la drague ! Ce sont des moqueries humiliantes, des intimidations, des insinuations, des insultes, des mains baladeuses, etc., en raison du sexe, du genre et/ou de l’orientation sexuelle. Ces actes sont faits dans l’espace public, les transports en commun etc. La plupart du temps envers les femmes et personnes LGBT.

Ce type de harcèlement longtemps banalisé est aujourd’hui puni par la loi.
  • Comment le reconnaître ? Se faire aborder dans la rue par une phrase telle que : « Alors les petites fesses, je pourrai te sauter dessus, tu me donnes ton numéro ? » c’est agressif et méprisant.
  • Se faire siffler : Est-ce vraiment une manière d’aborder quelqu’un ? Est-ce réellement flatteur ? Si vraiment une personne a flashé sur une autre, plutôt que de siffler, elle peut utiliser l’humour par exemple.
  • Les regards insistants : ces regards qui déshabillent, qui insistent sur une partie du corps, observant de bas en haut sont déstabilisants et humiliants.

  • Recevoir un commentaire sur le physique ou la tenue : personne n’a le droit de critiquer le physique, et la manière de s’habiller de quelqu’un : short, jupe, talons, robe, pantalon, etc., il n’y a aucune attitude ou tenue qui justifie le harcèlement de rue.
  • Attouchements : dans le bus, le métro ou le tram par exemple, lorsqu’il y a du monde, certaines personnes en profitent pour se frotter à d’autres ou balader leurs mains.
A retenir
  • La différence entre drague et harcèlement c’est le consentement. En effet la drague se fait à deux ! Dès que tu ne te sens pas à l’aise et que tu subis la présence d’une autre personne, il s’agit de harcèlement que tu peux dénoncer.

Que faire en cas de violence dans la rue ?

Quel que soit le type d’agression, il faut parler le plus tôt possible pour éviter que la situation dégénère. De plus, il est souvent difficile de se sortir de situations aussi difficiles et compliquées sans l’aide d’une personne de confiance ou d’une autorité.

Pour les problèmes de violence touchant des groupes qui se manifestent dans les rues et les quartiers, il est primordial d'impliquer tous les acteur·trice·s qui sont en contact direct avec les victimes et les agresseur·euse·s, c'est-à-dire :

  • Les maisons de quartier
  • Les centres pour jeunes
  • Les éducateur·trice·s de rue
  • La police de proximité
  • Toute autre personne en qui tu as confiance

Si tu veux en savoir plus:

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

Ouvrir les actions