Images et représentations de la sexualité

Ces images ont une grande influence sur nos représentations. Il se peut alors que les personnes se forcent à correspondre à ces images, en essayant de formater leur corps ou d’imiter des comportements. Cela peut engendrer des complexes, voire beaucoup de souffrance, si le but n’est pas atteint.

Dans la vraie vie, il y a bien plus de diversité de corps et de pratiques, et c’est tant mieux !

#Des corps très genrés

Souvent, ces images donnent une vision irréaliste et peu (voire pas) naturelle des corps. Ceux-ci correspondent à des standards de beauté réducteurs, très genrés, qui font l’éloge du contrôle :

• il faut être maigre (maitriser son alimentation),
• glabre (s’épiler),
• avoir des muscles (faire du sport).

Les sexes, eux aussi, ne sont pas représentatifs du réel : des pénis immenses, toujours en érection, des vulves minuscules, sans poils.

Or, la taille moyenne des pénis est de 8 à 12 cm au repos et de 10 à 16 cm en érection. Les vulves ont des lèvres de toutes les tailles et sont rarement épilées de manière intégrale.

#Une sexualité patriarcale

La sexualité est aussi représentée de manière très réduite : les couples sont presque toujours hétérosexuels, l’homme a un comportement dominant, voire violent, et la femme est disponible, passive et expressive. Les scénarios se ressemblent tous, impliquent systématiquement une pénétration, se terminent par l’éjaculation.

La pénétration n’est pas une étape obligée du rapport sexuel, la jouissance non plus. Il est possible de jouir sans éjaculer. Et il est rare que les deux partenaires jouissent en même temps.

Tu peux avoir envie, et ta·ton partenaire aussi, de tester des choses que tu vois sur ces images. Ou tu peux souhaiter créer ton propre scénario, de suivre d’autres désirs.

L’essentiel, c’est de t’écouter, de respecter tes envies et tes limites, celles de ta·ton partenaire.