IST : quand et comment les dépister ?

Il y a plusieurs raisons de faire un dépistage des principales infections sexuellement transmissibles. Peut-être entretiens-tu une relation exclusive dans laquelle tu souhaites arrêter d’utiliser un préservatif ? Peut-être penses-tu qu’un récent rapport sexuel t’as exposé·e à une potentielle IST ? Peut-être souhaites-tu simplement faire le point sur ta situation ?

#Plusieurs types d’examens médicaux

Les examens diffèrent selon les IST :

• Le VIH, la syphilis et l’hépatite C se diagnostiquent par une prise de sang.
• La chlamydia et la gonorrhée se dépistent par un test urinaire et un frottis (ou auto-frottis). Celui-ci s’effectuera, selon tes pratiques sexuelles, dans le vagin, dans la gorge ou dans l’anus. Les dépistages par frottis sont un peu plus efficaces.
• Le papillomavirus (HPV) se dépiste avec un frottis vaginal.

Tu peux demander ces examens dans un centre de santé sexuelle. Si tu les demandes auprès de ta·ton médecin généraliste, précise bien les tests que tu veux effectuer : ils demandent des compétences spécifiques et peut-être seras-tu redirigé·e vers un·e spécialiste.

#Quand faire le dépistage ?

Si tu as plus de dix partenaires sexuel·le·s différent·e·s par année, si tu pratiques le travail du sexe ou le chemsex, il est préférable de faire un bilan tous les six mois.

Dans ces cas, tu peux également demander la PrEP (prophylaxie pré-exposition) pour te protéger ou protéger tes partenaires de la transmission du VIH.

Si tu souhaites arrêter d’utiliser le préservatif dans une relation exclusive, le plus sûr est d’attendre trois mois, pendant lesquels vous n’avez pas de rapport avec d’autres personnes qu’ensemble, avant d’effectuer les tests.

Rappelle-toi que si tout le monde peut contracter une IST, elles sont souvent très bénignes si tu les diagnostiques rapidement. Aussi, en cas de doute, n’hésite pas à demander conseil auprès des spécialistes dans les centres de santé sexuelle.