L’entrée dans la vie adulte est une période stimulante de la vie, mais loin d’être insouciante ! Il n’est pas étonnant que dans ce moment avec des défis particuliers, tu te sentes stressé·e.

Les « mouvements » spécifiques à ce moment de vie sont d’ordre interne et externe et peuvent comprendre :

  • Des pressions pour réussir à l’école ou au travail : dans un monde qui valorise beaucoup la performance, il n’est pas rare de ressentir des tensions ou de craindre de ne pas être à la hauteur
  • Des responsabilités personnelles et financières grandissantes
  • La recherche de son identité et de sa place dans le monde
  • Des incertitudes quant à l’avenir
  • Les relations qui évoluent : besoin de se sentir indépendant·e, recherche de nouveaux modèles, préoccupations concernant les relations, ruptures amoureuses
  • L’adaptation à des changements physiques importants

Affronter ces changements peut devenir très stressant ! Aussi parce qu’à l’adolescence, pour des raisons biologiques, les « outils » disponibles pour faire face à ces situations complexes sont un peu différents de ceux des adultes.

Ce n’est en effet qu’entre 20 et 22 ans que la « maturation » neurologique du cerveau se termine et qu’on parvient à évaluer les situations et à vivre les émotions au mieux.

Que faire ?

Chacun·e vit le stress différement. De nombreuses situations peuvent être vécues avec anxiété et inquiétude et la réaction à un facteur donné est toujours subjective. Être conscient·e de comment et pourquoi le stress se manifeste chez toi peut t’aider à mieux le gérer. Pour cela, tu peux :

  1. Prêter attention aux signaux d’alarme : fatigue, irritabilité, sautes d’humeur, douleurs musculaires, etc.
  2. Te demander quelles sont les situations qui activent ces symptômes : école ? travail ? relations sociales ?
  3. En remontant aux causes du stress, quelles méthodes pourraient diminuer leurs effets négatifs ?

Les « bonnes pratiques » pour gérer le stress incluent faire de l’exercice, prendre du temps pour soi et chercher du soutien auprès d’un·e proche ou d’un·e professionnel·le de la santé. Mais cela reste quelque chose de très personnel.


Article proposé par La Coraasp

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