La procrastination, c’est repousser à demain ce qu’on pourrait (et parfois, on devrait) faire aujourd’hui. Mais pourquoi cette tendance à reporter certaines tâches ? Et surtout, comment lutter contre cette attitude ?

Comment la reconnaître ?

Remettre souvent à plus tard des tâches importantes, préférer des activités moins cruciales, même si cela a des conséquences négatives, sont des signes de la procrastination. D’autres indicateurs peuvent être des excuses fréquentes et un manque de progrès dans ses objectifs.

C’est, par exemple, quand tu dois travailler sur un projet en lien avec ta formation, mais que tu te mets à regarder une série. Et tu te dis « de toute manière, je ne travaille bien que sous pression », ou encore « demain, je travaillerai deux fois plus ».

Personne n’est à l’abri de ce phénomène. Il n’est pas rare d’éviter des tâches importantes, mais difficiles pour se consacrer à des activités qui procurent un sentiment de sérénité plus immédiat.

Quand est-ce qu’elle s’active ?

Les tâches peu attrayantes ou complexes peuvent donc déclencher la procrastination. C’est parfois le cerveau qui essaie de nous protéger des tâches désagréables. Une autre raison est la peur de l’échec : si on ne fait pas quelque chose, on ne peut en principe pas échouer. Le manque de motivation ou d’organisation peuvent aussi contribuer à ce comportement.

Procrastination : comment la déjouer ?
  • Concentre-toi sur une seule tâche que tu remets souvent à plus tard.

  • Définis des étapes petites et concrètes pour rendre le processus moins intimidant. Plutôt que de dire « je vais écrire », dis-toi « je commence par chercher des informations sur le sujet pendant une heure ». Les objectifs doivent être modestes : le but n’est pas d’accomplir la tâche vite, mais de t’entraîner à respecter tes résolutions.

  • Trouve ta motivation : identifie les aspects motivants de la tâche. En apprendre plus sur le thème, avoir enfin l’esprit plus libre une fois le travail rendu.

  • Fixe un intervalle de temps défini et un lieu concret (sans distractions) pour réaliser cette étape. Il peut être utile de prévoir aussi des rappels (réveil, etc.).

  • Observe quelles sont les conditions qui t’ont permis de t’attaquer relativement plus facilement à la tâche et quelles sont celles qui l’ont rendue plus difficile. Et accorde-toi une récompense, même pour les petits succès.

Si le fait de remettre les tâches importantes à plus tard devient insurmontable et t'empêche d'atteindre tes objectifs, n'hésite pas à t'adresser à un·e professionnel·le qui saura te conseiller et t'accompagner dans cette étape difficile.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, maîtriser la procrastination, c’est se libérer du temps et pouvoir vraiment en profiter, en sachant que les tâches désagréables ne sont qu’un souvenir lointain. Cela contribue aussi à une meilleure gestion du stress et à une plus grande satisfaction personnelle.


Article proposé par La Coraasp et relu par CSP-Vaud

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