Les troubles du comportement alimentaire peuvent lourdement impacter la vie de la personne qui en souffre, mais aussi son entourage.

Ils ont des conséquences directes sur la santé physique, mentale et sur la vie sociale. Ils peuvent devenir envahissants au point d’influencer le quotidien, le travail ou les études et perturber les relations amicales, familiales ou amoureuses.

Les TCA peuvent entraîner une profonde détresse.

Selon la gravité, le type de trouble alimentaire et l'état d'avancement de la maladie, on peut voir apparaître une ou plusieurs de ces conséquences :

  • Des pensées obsessionnelles et envahissantes qui tournent essentiellement autour de la nourriture, du corps et du poids.
  • Une image déformée de son corps et de soi-même : même avec un poids en dessous de la norme, on se voit trop gros·se. C’est ce que l’on appelle la dysmorphophobie.
  • Sentiment de honte et de dégoût de soi, mauvaise estime de soi.
  • Troubles de l’humeur, sans raison apparente, avec des phases d'excitation et de profonde dépression.
  • Isolement et sentiment de solitude : la honte, la crainte du jugement et l’impression de ne pas être compris·e empêchent de parler de ce que l’on vit. Essayer de cacher la maladie demande aussi beaucoup d'énergie.
  • Crainte du jugement des autres.
  • Parfois, il y a l’apparition d'autres dépendances (ex : alcool, médicaments, achats compulsifs, etc.).
  • Déni : il peut être difficile de reconnaître la réalité de la maladie et de sa gravité. On pense que l’on peut s’en sortir seul·e lorsqu’on l’aura décidé et que ce n’est pas si grave.
  • Sentiment de toute puissance, en particulier en lien avec l’anorexie, qui peut entraîner un cercle vicieux.
  • Difficultés à être en lien avec ses sensations, ses émotions et ses besoins.
  • Dépression.
  • Pensées suicidaires.

Conséquences sur la qualité de vie

  • Instauration de comportements rigides, de privation et d’évitement par crainte de prendre du poids ou de perdre le contrôle.
  • Stratégies d’évitements des repas et des invitations pour ne pas se retrouver confront鷞e à ces moments en public.
  • Liens compliqués avec les études ou le travail – soit par un surinvestissement au détriment de la vie sociale, des relations et du plaisir, ou au contraire, difficultés à se concentrer et à s’engager dans ces domaines.
  • Difficultés à se détendre, à profiter des plaisirs de la vie.
  • Difficultés à être en lien, que cela soit dans les relations sociales, familiales ou intimes.
  • Dissimulations et mensonges : habité·e par un sentiment de honte et de culpabilité, on est tenté·e de tout faire pour cacher sa maladie aux autres avec la crainte d’être « découvert·že », ce qui fragilise encore plus une faible estime de soi.
  • Perte de l’élan et sensation d’épuisement.

À qui parler ?

Cela peut être, par exemple, à unž·e amiž·e de confiance, un·e membre de ta famille, ton·žta médecin, un·že thérapeute ou à une association spécialisée dans les TCA. Il existe aussi des groupes de parole où tu es accueilliže sans jugement et dans lesquels tu peux t’exprimer librement si tu le souhaites ou simplement écouter les témoignages d’autres personnes qui vivent des difficultés semblables.

Tu trouveras des adresses de lieux de soins par région sur le site de l’Association Boulimie Anorexie

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

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