OUI ! Il est possible de guérir d’un TCA, totalement et durablement.

De nombreuses personnes qui ont traversé ces maladies, quelles que soient leurs formes, en ont déjà témoigné.

Chaque histoire est unique, chaque parcours personnel. Il arrive que le processus de guérison prenne du temps et passe par des phases de hauts et de bas. Chacune de ces étapes est importante et permet peu à peu de (re)trouver un rapport apaisé avec la nourriture et avec son corps et de faire la paix avec soi-même.

Garde confiance

Il peut parfois sembler difficile d’y croire lorsque l’on est au cœur de la maladie : on se promet que c’est la dernière crise de boulimie, que dès le lendemain, on recommence à manger normalement, etc. On tient peut-être un jour ou deux, et puis le cercle infernal se remet en place, sabotant un peu plus encore l’estime et la confiance en soi.

Cela peut provoquer un profond découragement, l’impression qu’on n’arrivera jamais à vivre sans le trouble alimentaire.

Ne perds pas confiance : la guérison est un cheminement
  • Continue à croire que toi aussi, tu peux t’en sortir

  • Sois patientž·e avec toi-même et attentifž·ve à nourrir ta confiance en écoutant l’expérience d’autres personnes et en partageant ce que tu vis.

Le chemin de guérison n’est pas une ligne droite, il peut y avoir des « rechutes », mais elles font elles aussi partie du processus.

Quelques freins à la guérison d’un TCA

  1. L’isolement, essentiellement lié à la peur d’être incompris·e et jugé·e. Il empêche de s’ouvrir aux autres de ce que l’on vit et de demander une aide dont on aurait réellement besoin.
  2. La honte, surtout lorsqu’on n’a pas – encore – pris conscience que le TCA est une maladie et que la volonté n’a rien à voir dans le processus de guérison.
  3. Le sentiment d’être illégitime dans sa souffrance : on pense qu’il y a bien plus grave et que d’autres personnes en difficulté méritent bien plus d’attention et d’aide que soi-même.
  4. L’ambivalence à l’idée de ne plus vivre avec le TCA. Le vide que cela pourrait laisser peut paraitre angoissant. D’où l’importance d’être accompagné·e pour identifier les besoins cachés derrière la maladie afin d'y répondre de manière appropriée.
  5. La peur du changement, de perdre le contrôle si on se (re)met à manger normalement et de prendre du poids de façon démesurée.
  6. Le déni particulièrement présent chez les personnes qui souffrent d’anorexie. Persuadées qu’elles contrôlent leur alimentation et qu’elles peuvent décider de manger quand elles le souhaitent, elles ne réalisent pas la gravité et l’impact de leur maladie.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

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