Bien que ce soit des produits de première nécessité en période de menstruation, serviettes, tampons, cups ou culottes dédiées représentent en effet un coût important et peuvent peser dans les budgets les plus modestes.

Environ une personne sur dix renonce à l’achat de produit menstruel pour des raisons d’argent alors qu’elle en aurait besoin. D’autres en achètent aux dépens d’autres produits de première nécessité (alimentation, chauffage, …).

Pour se protéger des discriminations liées à cette situation, certaines personnes fabriquent des protections de fortune (avec du papier toilette, du papier ménage, des tissus, …) ou gardent un même produit menstruel le plus longtemps possible.

medium-risk

Ces solutions présentent des risques pour l’hygiène, allant du débordement aux démangeaisons, voire aux mycoses.

D’autres personnes préfèrent rester chez elles pendant les menstruations, ce qui génère de l’absentéisme parfois important à l’école, aux études ou au travail.

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Plusieurs initiatives ont vu le jour ces dernières années pour lutter contre la précarité menstruelle. De nombreux établissements scolaires, de formation professionnelle ou universitaire mettent à disposition des produits menstruels dans leurs toilettes. Cela permet d’éviter le décrochage. Des bars et restaurants font également de même.

Enfin, des collectifs et associations demandent à faire reconnaître les produits menstruels comme produits de première nécessité pour que leur prix baisse et pour faciliter l’accès à des aides sur le sujet.


Article proposé par PROFA

En savoir plus sur les partenaires de ontécoute.ch

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

Ouvrir les actions