Le stress peut être défini comme un déséquilibre ressenti entre :

  • Une situation de la vie (un problème, une tâche, un changement, une épreuve, etc.)
  • Les ressources dont tu penses disposer pour la résoudre

Chacun·e ressent du stress pour des raisons et à partir de sources différentes : le stress est donc aussi subjectif. Tout le monde ne réagit pas de la même manière aux situations de la vie. Peut-être que tu l’as déjà observé autour de toi, en demandant à un·e ami·e dans une situation donnée : « Mais comment peux-tu rester si calme ? Je paniquerais à ta place ! ». Ou alors, tu as déjà fait la réflexion à propos de quelqu’un d’autre : « Je ne comprends pas pourquoi iel est si ennuyé·e/irrité·e, il ne s’est pas passé grand-chose, après tout… ».

Si tu ne peux pas toujours agir sur la situation stressante, tu peux modifier le regard que tu poses sur elle !

Notre perception des évènements

Ce qui provoque le stress dépend en partie de la manière dont on perçoit et on vit les évènements. Cette perception diffère d’une personne à l’autre et est déterminée par exemple par les expériences vécues, ses connaissances, la capacité à savoir utiliser ses ressources et son mode de pensée.

Avec un mode de pensée plutôt optimiste et flexible, on pourrait évaluer une situation de manière moins négative par rapport à une personne plus pessimiste.

Prenons l’exemple d’un train en retard : quelqu’un peut réagir avec de l’anxiété ou de la colère, quelqu’un d’autre pourrait profiter de ce temps pour appeler un·e proche ou lire un livre.

Une piste : relativiser

Confronté·e à une situation stressante, on oublie parfois de vérifier si ses pensées sont vraies, ce qui peut être source d’anxiété infondée. C’est pourquoi il est précieux de t’arrêter et prendre conscience de ce qui se passe. Le but est de t’entraîner à prendre du recul, porter un autre regard sur ce que tu vis et lui accorder moins d’importance.

Quelques questions pour considérer les faits autrement
  • Les risques ou défis qui te stressent sont-ils réels ou imaginaires ? Parfois, on stresse pour des suppositions qui ne se réaliseront peut-être jamais.
  • Dans quelle mesure ces évènements peuvent-ils réellement t’affecter ? Les conséquences seraient-elles vraiment graves ?
  • Est-ce que ton attitude est « appropriée » – cela vaut-il vraiment la peine que tu te mettes dans cet état ?

À chaque fois que tu fais l’effort de modifier ton mode de pensée, tu crées de nouvelles connexions dans le cerveau, transformes tes perceptions et donnes naissance à de nouvelles habitudes. Cela fait partie de la plasticité cérébrale, qui peut être cultivée tout au long de l’existence.

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