Il existe de nombreuses sortes de HPV. Ces virus ne sont en général pas dangereux. Ils affectent la peau, avec par exemple des verrues, mais sont souvent asymptomatiques. La plupart du temps, ils sont éliminés naturellement par l’organisme, et on ne se rend pas compte qu’on l’a eu.

Symptômes

Certains HPV sont plus agressifs et concernent les parties génitales (pénis, vulve, vagin) ou l’anus. Des petites verrues, des boutons ou des petites blessures peuvent y apparaitre. On les appelle des condylomes.

Si tu vois ces marques sur ton corps ou celui de ta·ton partenaire, il est conseillé de consulter rapidement le corps médical (généraliste, dermatologue, gynécologue, urologue ou proctologue) pour un diagnostic et un traitement.

Complications

Si le virus n’est pas traité correctement, il peut provoquer des lésions sur le col de l’utérus. Elles peuvent apparaitre jusqu’à des années après avoir eu le virus. Ces lésions peuvent aller jusqu’à provoquer un cancer du col de l’utérus, de la gorge ou de l’anus.

Transmission

Le HPV se transmet très rapidement, par simple contact avec la peau, les organes ou les muqueuses infectées.

Se protéger

Les règles du sexe à moindre risque sont efficaces, mais n’enlèvent pas la possibilité de contact entre les muqueuses.

La meilleure solution est de se faire vacciner. Le vaccin protège contre les 9 types de HPV les plus courants. Il permet de se protéger soi-même et les autres. Il est recommandé pour éviter le cancer du col de l’utérus mais aussi les autres cancers dus au HPV (gorge, anus, pénis) et les verrues génitales et anales. C’est pourquoi tout le monde est concerné.

A savoir sur le vaccin :
  • L’idéal est de réaliser le vaccin avant le début de son activité sexuelle ou le plus jeune possible.

  • Il est le plus efficace si réalisé avant 15 ans et/ou avant la première relation sexuelle. C’est pourquoi il est proposé gratuitement jusqu’à 26 ans, notamment disponible lors de campagnes de vaccination à l’école dans le cadre de programmes cantonaux. Le vaccin est remboursé par l’assurance maladie.

  • Le vaccin consiste en une piqûre dans le bras. Avant 15 ans, il contient 2 doses, et après, 3. L’immunité est immédiate après la dernière dose. Il n’y a pas besoin de faire de rappel.

  • Les effets secondaires sont très légers et temporaires : de petites rougeurs sur le bras et, dans certains cas, un peu de fièvre. Le vaccin HPV ne rend pas stérile.

  • Le vaccin ne protège que du HPV et pas des autres IST. Il faut donc continuer à respecter les règles du sexe à moindre risque pour se protéger.

  • Il n’empêche pas non plus le cancer du col de l’utérus, qui peut avoir d’autres sources que le HPV. Il faut donc continuer à faire des contrôles gynécologiques réguliers.

Diagnostic

Si tu constates des verrues, il faut consulter rapidement : gynécologue, urologue, proctologue, c’est selon l’endroit où se situent les verrues. Cela permettra un diagnostic, un traitement et un bon suivi.

Tu peux aussi effectuer un frottis (gorge, vagin ou anus).

Se soigner

Si tu découvres que tu as un HPV, n’oublie pas que dans la plupart des cas, ton corps est capable de l’éliminer tout seul et sans conséquence. Le cancer n’est pas du tout automatique !

Le·la médecin te donnera rendez-vous 3 mois après le diagnostic pour suivre l’évolution du virus. Si l’infection est guérie ou qu’elle n’a pas bougé, un contrôle régulier peut être installé. Si elle s’est aggravée, un traitement au laser sera proposé pour cautériser les cellules malades.

Dans le cas où tu as des verrues, il est possible qu’il faille plusieurs traitements. La récidive est courante.

Si tu n’as pas fait le vaccin, tu peux attraper plusieurs fois un HPV au cours de ta vie. L’avoir eu une fois n’immunise pas.

Article proposé par PROFA

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