Ce contenu peut être choquant ou dérangeant.

Bonjour,

Je me permets d'écrire ici car depuis de nombreuses années, je me laisse toujours immergée par mes émotions négatives. Je suis psychorigides car bien que mes proches me disaient que mes émotions en pensées intrusives ne représentent pas qui je suis; j'ai toujours recouru à des moyens mauvais pour ma santé pour y remédier (pas de drogue ou autre mais plutôt: privation de sommeil, manger du chocolat à l'extrême, écouter musique en boucle et m'échapper dans un "monde parallèle", regarder en boucle les mêmes vidéos sur youtube, films pour adultes, jeux vidéos)

Car en réalité je me sens super déconnectée du monde depuis très longtemps: j'idéalise beaucoup et tout est facilement ou tout noir ou blanc pour moi. J'ai peur de m'engager, reconnaître ma vulnérabilité; d'apprendre.

La liste serait trop longue mais lorsque je lis des conseils, il est dit qu'il est important de se rappeler de ses réalisations passées pour aller de l'avant. Malheureusement sincèrement: j'en ai aucune. Même si mes proches le verraient autrement; comme organiser les 30 ans de ma soeur ou réussir mon Bachelor, au fond de moi c'est: les études, j'ai choisi sciences sociales car à ma vue ce n'était pas un domaine concret = je peux moins me faire peur en me projetant dans l'avenir (et donner illusion que tous les choix sont à la portée encore), et faire des attentions à mes proches, bien que je les aime, me soûlent souvent et si l'un des membres de ma famille peut s'en charger, je ne suis pas la première a faire de gros efforts pour aider.

J'ai besoin de tout contrôler alors que ce n'est pas possible. du coup je m'isole socialement et me concentre que sur quelques personnes. C'est comme si je voulais lire dans les pensées des autres. Je prends ma famille et mon copain pour acquis.

Au niveau du travail, c'est nimp: je voulais me prouver qqch à moi-même alors que mes capacités sont sincèrement limitées et j'ai aucune motivation: j'ai choisi qqch en ayant comme l'idée que le cadre "des études" allait y être présent et donc être source de confort. Mais en réalité: absolument pas.

Un simple dodle: j'arrive pas à faire. Proposer de simples choses à mon copain: je n'y arrive pas. J'ai des trous de mémoires.

Je n'arrête pas de penser à en finir. après poncutellement quand je revois mon copain ou ma famille surtout, je m'y sens en sécurité et cela atténue ce sombre sentiment. J'arrive sincèrement plus à distinguer si j'éprouve de l'amour ou de la dépendance affective.

Je sens que je deviens folle. Je vois un psychiatre mais je n'arrive pas à savoir sur quoi travailler; je ressens que tout ce que j'ai fais n'est que mensonge. Lorsque je fais qqch de bien, je le sape direct (p. ex.: entamer des cours de danse avec mom copain mais décider de partir en CH alémanique pour mon stage: je minimise mes compétences et aussi équilibre à sincèrement vouloir construire qqch avec lui; continuer ces cours ensemble, etc).

J'en peux plus. Je souhaite parfois penser, même si c'est lâche venant de ma part car j'assume juste pas me respo en fait, comment faire mes au revoir si un jour de manière compulsive je devais le faire. j'ai écrit dans un cahier miteux, je veux maybe écrire plusieurs cartes. Après honnêtement, quand je regarde les moyens d'en finir, ça me fait extrêmement peur. en bref, j'ai peur de vivre, des responsabilités (que j'évite) mais très peur de la mort. C'est paradoxal.

Comment espérer vivre une vie décente?? j'ai un profond sentiment que je ne suis déjà plus apte à travailler. Comment me pardonner alors que j'ai créé moi toute seule mon mal être? comment accepter sa propre folie? développer de façon sincère et plus spontanée que d'être calculateur comme je le fais?

Réponses

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 11 juin 2024 à 18:33

    Hey, en te lisant je me posais une question qui sort un peu de nulle part, mais, ta famille est saine ?

    Parce que j'ai un peu les mêmes réflexes que toi : soucis d'émotions, isolement social, problèmes de mémoire, idées suicidaires, sentiment de pas être capable de travailler, et les problèmes d'estime de soi qui vont avec tout ça. Et du coup, j'ai pris BEAUCOUP de temps à réfléchir à pk tout ça, et franchement, une grosse partie vient de la manière dont mes parents ont géré leur éducation. Ils sont pas méchants en soi, mais ils ont fait de la merde, et comme ils n'étaient pas du tout capables de gérer leurs propres émotions, ils étaient (et sont toujours) incapables d'être présents émotionnellement pour moi. Donc c'est pas de la maltraitance en soi, mais ça fait quand même des dégâts et laisse des traumas.

    Donc comme ton texte me fait penser à ça, je me demandais ^^

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 12 juin 2024 à 08:57

    Hello,

    Alors justement c'est ça le trick: ma famille est très aimante et extrêmement à l'écoute (peut-être... trop pour quelqu'un comme moi qui envahit vite l'espace des autres?).

    J'avais déjà pu faire des crises à l'adolescence et mes parents ont été là pour m'épauler et sincèrement s'ils n'étaient pas là, je ne serais plus de ce monde. Ils m'ont fait confiance et ne m'ont jamais dicté quoi faire de ma vie.

    La seule chose que je vois - et qui vu mon trait de caractère n'a pas forcément aidé - c'est que ce sont des parents assez protecteurs. Eux-mêmes avaient subi de fortes déceptions en amitié et se sont isolés socialement volontairement (mais ils entretiennent de bonnes relations avec leurs collègues, autrui: juste qu'ils ne veulent pas se lier d'amitié etc), mon père un licenciement après la trahison d'un collègue ami qui avait causé cette décision de leur part.

    Du coup j'ai un peu comme nourri ce sentiment que ma famille était parfaite, que c'est mon refuge et je peux être 100% moi-même: aussi bordélique, peu précautionneuse avec mes affaires et rêveuse comme j'étais. Le monde extérieur était rapidement cruel pour moi (alors que je ne vivais pas spécialement de relations toxiques), mais j'ai toujours eu de la peine à faire confiance aux autres et oser m'attacher, oser m'engager dans quoi que ce soit, je préférais vaquer à mes rêveries tout le temps. En fait j'ai le sentiment d'avoir appris à écouter un peu trop mes sentiments, et pas à oser agir. Mes parents eux-mêmes n'ont pas eu une enfance facile, par conséquent ils voulaient faire tout l'inverse avec les leurs: ne pas les forcer s'ils n'ont pas envie.

    Je manque de base, cruellement de courage pour prendre ma vie en main et compte énormément sur les autres. C'est comme si je recherchais dans les autres des figures paternels, maternels pour prendre soin de moi, avoir le courage "pour moi".

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 12 juin 2024 à 19:20

    C'est cool que ta famille soit soutenante ^^

    Tu connais le concept de dissociation ? si oui, tu penses que ça pourrait être ton cas ?

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 13 juin 2024 à 10:00

    Oui!! et honnêtement, je l'expérimente beaucoup à mon travail. J'ai tout tout donné au début ca je ne me donnais pas le droit à l'erreur, d'apprendre. Mais Emotionnellement je suis à bout et lorsqu'en début d'année j'ai assisté à une séance; j'ai ressenti un tournis monstrueux, incapable de m'ancre.

    J'avais le choix récemment de continuer jusqu'en décembre ou arrêter mon stage en août: ma santé mentale m'hurle d'arrêter, mais mon côté pragmatique me dit d'essayer tout de même; car ce ne sont que quelques mois en plus.

    Je sais que j'ai fais un mauvais choix car tout ce que je souhaitais; c'est trouver de la sécurité. Mais c'est impossible sans s'investir; ce qui fait que j'éprouve du regret car tôt ou tard qu'on le veuille ou non l'effort doit être fait... c'est dur de se pardonner et d'aller de l'avant

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 13 juin 2024 à 21:13

    Pour ce qui est de la sécurité, je me dis qu'il faut essayer de trouver un équilibre, parce que si tu fais comme moi à éviter toute prise de risque, ça nique pas mal de tes capacités (endurance, socialisation, etc...) donc je pense que mine de rien c'était un bon choix nécessaire que tu as fait. Mais il faudrait quand même réussir à trouver comment se reposer haha.

    Mais du coup, pour la dissociation, tu sais à peu près c'est quoi qui déclenche les moments ou tu dissocies ? De ce que j'ai vu sur internet, c'est souvent lié à des traumas, en mode mécanisme de défense qui arrive quand on se sent trigger.
    Tu disais que tu savais pas trop sur quoi te focaliser avec ton psy, bosser sur la dissociation ça peut être un bon moyen d'aider tes problèmes de mémoire, et réussir à mieux intérioriser tes réussites.

    Je sais pas si ça t'intéresse lol, mais dans mon cas, j'ai aussi du mal à accepter quand je réussis un truc, même quand c'est compliqué et que ça demande masse d'efforts, une fois que j'ai réussi ce que je voulais faire, c'est direct "j'aurais pu faire mieux" ou "maintenant je dois encore faire ça et ça", je prends jamais vraiment le temps de me féliciter. J'ai essayé de demander aux gens autours de moi de m'aider en me félicitant plus souvent, mais ils le font quand même trop rarement pour que j'arrive à reprogrammer mon cerveau à accepter que je mérite d'être fière de mes réussites. Du coup, comme je suis du genre à aimer imaginer des scénarios (du genre maladaptive daydreaming/rêverie compulsive), je me suis juste créé un allié imaginaire basé sur la personne la plus gentille que je connaisse, à qui je peux demander n'importe quand de me dire des trucs gentils et de me féliciter haha, c'est un peu chelou, mais ça permet de bypass le fait que quand je me félicite toute seule je trouve ça cringe et j'y crois pas u.u

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 13 juin 2024 à 21:22

    Et tu disais aussi, "comment accepter sa propre folie ?". Pour ça, je pense que c'est important de pas trop se focaliser dessus. Je pense on est tous un peu (̶b̶̶̶e̶̶a̶̶u̶̶c̶̶o̶̶u̶̶p̶) fous, mais c'est le truc que plus on s'en inquiète, plus on tombe dedans. Tandis que si on continue à vivre son quotidien, faire des trucs normaux, discuter avec des gens, ça équilibre la balance, et les parties "folles" de nous restent plus calmes. Et puis bon, si ça peut te rassurer, de ce que tu as écrit je te trouve pas folle haha x)

    Il y a pas mal de trucs que tu as dit ou je voudrais bien des précisions, est-ce que ça t'intéresse que je te pose des questions ?

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 17 juin 2024 à 13:40

    Désolée d'avoir pris du temps à répondre!! merci tellement pour tes réponses et surtout de me partager ce que tu vis également de ton côté. Quand tu dis que c'est un peu chelou et cringe, franchement je comprends le fait que tu fasses ça parce que ça te permets de te soulager et garder pied pour continuer d'avancer (même si c'est sûr, les rêveries compulsives c'est pas idéal; j'en fais aussi et je vois l'effet de déconnexion du réel que ça fait sur moi - je n'ai jamais créé de personnage imaginaire pour me soutenir, mais plutôt des histoires en dehors de moi ou alors m'imaginer "oser" faire des choses et ça m'aide à me booster quand ça ne va pas, ou m'endormir en me disant que "tout est possible encore"... du coup les rêveries et réalité se brouillent parfois).

    Et ne pas oser prendre de risque; en fait c'est un peu "tout ou rien" avec moi: je repousse, repousse échéance (dans mon cas; monde du travail, responsabilité moindre qui m'effraie); mais du coup j'ai prend un taf quand même très compliqué car c'est comme si je devais surcompenser ce que je n'ai pas travaillé durant des années ~ en mode ça me fera un rattrapage express et voilà c'est tout simple ~ c'est un peu naïf ;_;

    La dissociation franchement je n'avais jamais vraiment eu avant mais là je pense que c'était après une période intense de fatigue: j'ai enchaîné mes trois mois d'essai, puis mon mémoire de stage que je repoussais encore et encore (j'en faisais des insomnies, manque d'hygiène etc), et en retournant au travail je m'y sentais trop déconnectée vu qu'épuisée: du coup lorsque je voulais me focus, mon corps devait se dire "nope" et a dissocié car trop de cumul de stress en même temps... Je gère mal mon anxiété c'est clair et la source c'est ça.

    Je suis ouverte aux questions, plus que volontiers! et de connaître le vécu d'autres personnes je trouve ça rassure aussi ~ de se dire qu'on essaie de se sortir de là et qu'on n'est clairement pas seuls. Merci encore pour tes réponses en tout cas.

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 21 juin 2024 à 11:58

    Hey, désolé pour le retard ><

    Ah ouais, c'est vrai que ça fait un peu "tout ou rien", mais si tu arrives à gérer le taf très compliqué, en vrai respect !

    C'est vrai que si tu dors pas assez et tout, après c'est dur de rester concentrée u.u Mais du coup, ça sera probablement plus "facile" pour toi de moins dissocier, en mode, il "suffit" de reprendre un rythme de vie sain (mais c'est qu'une hypothèse haha, je suis pas à ta place)

    Du coup je pose mes questions sur tes messages depuis le début de la conv :
    - Quand tu dis que "c'est comme si tu voulais lire dans les pensées des autres", tu as un exemple de situation ou ça te le fait ?
    - Qu'est-ce qui te fait dire que tes capacités sont limitées dans ton travail ? Est-ce que quelqu'un t'en a fait le commentaire ? Est-ce que tu te compare à des standards réalistes ?
    - Est-ce que tu fais des exercices pour modifier tes pensées "noir et blanc" avec ton psy ? (genre quand tu penses que "Tout ce que tu as fait n'est que mensonge", c'est assez évident que cette pensée ne reflète pas la réalité ^^)
    - Si tu devais donner de manière synthétisée la/les raisons concrètes qui font que tu as envie d'en finir, ça serait quoi ?
    - tu joues à quoi comme jeux vidéo ? Tu as joué à Outer Wilds ?
    - Pour toi, c'est quoi le "but" d'un être humain ? Qu'est-ce qu'il "faut" faire dans la vie ?

    ça fait un peu beaucoup de questions, t'es pas du tout obligée de répondre à tout haha

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 1 juillet 2024 à 16:46

    Coucou,

    Excuse-moi encore de mon retard de réponse. Par moment ça me fait peur de devoir me plonger et répondre alors que c'est très bienveillant de ta part de prendre ce temps pour me poser des questions et m'écouter :)

    - Quand tu dis que "c'est comme si tu voulais lire dans les pensées des autres", tu as un exemple de situation ou ça te le fait ?
    Je suis une people pleaser dans mon for intérieur: par conséquent j'oublie très facilement ce qui me plaît et me sacrifie pour les autres. Un exemple tout simple: vendredi passé je savais qu'une amie n'allait peut-être pas aller bien à cause d'une éventuelle rupture. Je lui ai proposé de se voir à un petit festival en ville et elle avait provisoirement accepté. Finalement, la rupture n'a pas eu lieu et elle m'a demandé, pourtant sans insister ou autre, si par hasard j'était plutôt dans la région (cela me demandait de faire presque 2h de train au lieu de 20 minutes) pour se voir. Par peur, alors qu'elle même m'a dit que c'était compréhensible que je ne vienne pas: j'ai accepté. Et en une journée j'ai fait l'aller retour juste pour la voir 1h30. C'est triste car c'est même pas par plaisir que j'y suis allée, mais peur de la perdre je pense ou de ne pas faire des efforts.

    ou encore: une amie qe je n'ai pas vue depuis deux ans et qui va venir en suisse: c'est terrible mais je ne suis pas dans le mood d'accueillir quelqu'un. J'aurais aimé qu'elle ne reste que 3 jours, mais finalement elle reste toute une semaine. J'aurais aimé avoir ce temps pour moi et peut-être voyager seule, avec mon copain ou en profiter pour rester un peu avec ma famille.

    - Qu'est-ce qui te fait dire que tes capacités sont limitées dans ton travail ? Est-ce que quelqu'un t'en a fait le commentaire ? Est-ce que tu te compare à des standards réalistes ?
    Je n'arrive pas à me concentrer et je me perds souvent dans des forums, voire même à scroller sur mon téléphone. J'ai beau noter ce qu'on m'explique, j'oublie tout instantanément. Au moindre effort, de réflexion ou même juste social (genre aller manger); ça me crée comme une révulsion à l'intérieur.

    - Est-ce que tu fais des exercices pour modifier tes pensées "noir et blanc" avec ton psy ? (genre quand tu penses que "Tout ce que tu as fait n'est que mensonge", c'est assez évident que cette pensée ne reflète pas la réalité ^^)
    Voici le souci; j'avais bien commencé une thérapie mais vu que j'ai des dates qui s'ajoutent car travail, sentiment que je dois donner priorité à mes proches: je trouve difficilement des plages pour consulter régulièrement. Pour le moment j'ai surtout beaucoup discuté et... pris des antidépressants que j'avoue, j'ai arrêté du jour au lendemain... mais! en diminuant les doses, mais je crois que je n'ai pas encore trouvé la bonne personne.

    - Si tu devais donner de manière synthétisée la/les raisons concrètes qui font que tu as envie d'en finir, ça serait quoi ?
    La honte et la culpabilité: j'avais tout pour bien faire, famille aimante et bienveillante mais la flemmardise, peur ont facilement pris le dessus tout de même. Je n'arrive presque pas à me regarder dans la glace.

    - tu joues à quoi comme jeux vidéo ? Tu as joué à Outer Wilds ?
    Je joue beaucoup avec mon copain; sinon actuellement je joue à Hades énormément. Quand j'allais encore pas trop mal, j'adorais les jeux comme Hollow Knight, Ori, les Zeldas, ou encore Pokemon (ça, cela fait un bail). Je ne connais pas du tout Outer Wilds!!

    - Pour toi, c'est quoi le "but" d'un être humain ? Qu'est-ce qu'il "faut" faire dans la vie ?
    Le but pour moi ce serait d'avoir un sentiment d'accomplissement, se sentir utile pour les autres et qu'à la fin de sa vie constater qu'on a fait du bien autour de nous. Voir les gens sourirent et qu'on sait qu'on peut compter sur nous. Il faut savoir se découvrir pour savoir justement en quoi on peut sentir qu'on a sa place. Etre honnête (pas vivre, comme je le fais souvent, comme un robot). Arriver à prendre en main sa santé.

    C'est un peu flous comme réponses je le reconnais!! Mais voilà... J'essaie de faire des petits pas mais c'est sûr que les regrets: j'en ai. Des jours où je [supprimé pour protéger la communauté] à la moindre contrariété ou reproche que je me fais (je ne l'ai jamais fait avant dans ma vie), [supprimé pour protéger la communauté]. J'arrive ponctuellement à garder mon calme, et même si je veux croire aux petits pas, je continue de m'insulter, et [supprimé pour protéger la communauté] encore et encore vu que le négatif est devenu trop difficile à gérer.

    Pardon j'espère que ce n'est pas trop violent: et aussi tout ce que tu répondras pas que tu sentes que ça risque d'attiser tout ça. C'est moi qui ai reach out et je suis ouverte à toute remarque, questions, vraiment.

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 9 juillet 2024 à 11:21

    Désolé, moi aussi je réponds tard, j'étais malade u.u

    Je comprends cette difficulté à se plonger en soi pour répondre aux questions, des fois même si j'essaie de me concentrer, mon cerveau refuse et impossible de réfléchir à quoi que ce soit ^^"

    Pour le premier point, j'avoue que c'est un peu extrême de faire autant de temps de trajet, mais je sais que j'en aurais aussi été capable si j'avais été dans la même situation 😂 je pense que ce qui est important maintenant que tu l'as vécu, c'est de t'en souvenir et de décider d'une limite que tu t'imposera dans les situations similaires. Genre"je ne vais pas prendre plus que X temps de déplacement pour voir quelqu'un parce que ça me fatigue trop, si jamais il le faut je propose un point de rendez-vous à mi-chemin avec là où habite l'autre personne". Enfin, c'est une idée, mais tu peux formuler à ta sauce ^^

    Dans l'autre situation que tu décris, si j'étais à ta place je ferais quand même l'effort de la voir, parce que c'est une occasion rare. Mais rien n'empêche que vous ne passiez pas toutes vos journée ensemble, elle peut aller voir d'autres gens qu'elle connaît, ou juste rester tranquille chez toi (si c'est toi qui l'héberge), tu peux très bien lui dire que tu vas faire des efforts mais que tu n'as pas beaucoup d'énergie pour le social ces derniers temps, ça m'étonnerait qu'elle refuse u.u

    Mais du coup ouais, je vois cette impression de lire dans les pensées, de chercher à prédire ce que les gens veulent pour qu'ils ne te rejettent pas. Je suis aussi dans ce cas là, mais j'essaie de remettre en question mes croyances là dessus, parce que dans la majorité des situations les gens sont bien plus flexibles qu'on le crois, et que ceux qui nous rejettent quand on pose des limites simples, ça en dit bien plus sur eux que sur nous u.u

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 9 juillet 2024 à 11:41

    Pour ce qui est de pas réussir à se concentrer, je suis aussi dans ce cas haha

    Je pense que, déjà on est clairement pas aidés par la société actuelle, genre il y a aucune loi qui empêche les réseaux sociaux de vouloir toujours plus de notre attention, et d'utiliser les pires moyens de manipulation pour y arriver. Et en plus ils nous remettent la faute dessus, en mode c'est parce qu'on n'a pas de volonté blabla.
    Et on n'a pas appris de moyens de lutter contre à l'école, parce que c'est une technologie trop récente ...
    Du coup, on est obligé d'apprendre sur le tas nous-même, avec personne pour aider. Perso ce que j'essaie sans beaucoup de succès haha) c'est de m'imposer des limites avec une app qui bloque l'utilisation des autres apps après un certain temps, et de m'entraîner à me concentrer au moins trente minutes sur un travail relou. Sinon il paraît que la méditation ça entraîne aussi la concentration u.u

    Et pour le fait de tout oublier, je suis dans le même cas, c'est insupportable haha, mais j'ai décidé que ça faisait partie de moi, et que si j'ai besoin d'une connaissance j'irai la rechercher sur internet u.u Et mine de rien, je sais quand même des trucs, c'est surtout (je suppose) que mon cerveau n'a pas codé les liens d'accès, donc quand on me pose la question j'arrive pas à retrouver l'info directement, mais si je suis dans le sujet, ça vient quand même. Et je pense que ce soucis est dû à la dissociation, compliqué de faire des liens entre les souvenirs quand tu fais des aller retour entre connecté et déconnecté du réel xDD

    Pour ce qui est de la sensation de révulsion, est-ce que tu as essayé d'attendre qu'elle passe ? Des fois, il y a des sensations negatives qui ont une origine floue et qui nous aident pas, et le fait de les observer et les laisser passer permet de les remettre en question et moins fuir chaque fois qu'elles arrivent... Enfin, je dis ça aussi pour moi, j'ai pas cette revulsion, mais j'ai une sensation de grosse fatigue et que mon esprit est bloqué, mais en fait c'est dû à la peur (du rejet) et quand j'accepte ça, j'arrive à débloquer la situation beaucoup plus vite que si j'essaie juste de me forcer où que j'évite tout contact (parce qu'après je culpabilise haha)

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 9 juillet 2024 à 11:42

    (je répondrai au reste plus tard, j'espère pas trop tard non plus 😅 )

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 14 juillet 2024 à 18:47

    Ouais, trouver le bon psy, c'est souvent long et galère... Pour les médocs, tu as arrêté parce qu'ils marchaient pas pour toi ? Ou parce que tu préférais ne pas en prendre ?

    Pour ce qui est de la honte et culpabilité, c'est vraiment deux poisons je trouve haha. J'essaie de lutter contre en regardant des vidéos sur le sujet (genre : https://youtu.be/Y47iJrbO2ug?si=ISc9I-5KEOVlEsPq), mais c'est vraiment pas évident, surtout quand on est en plein dans une situation qui provoque la honte...

    Tu dis que tu arrives presque pas à te regarder dans le miroir parce que la peur et la flemmardise t'empêchent de bien faire. Mais en vrai, la peur et la flemmardise, c'est deux trucs que je pense tout le monde vit quotidiennement. Tout le monde a des trucs qu'on procrastine. Seulement, on a pas forcément peur des mêmes choses, et ces choses ne demandent pas forcément la même énergie à chacun. Donc forcément, si tu te compare seulement aux gens qui ont réussi à faire les trucs que tu n'arrives pas, tu vas avoir l'impression que c'est ta faute de ne pas y arriver. Alors qu'en fait, eux aussi ont des trucs qu'ils ne font pas, et que si ça se trouve toi tu y arrives les doigts dans le nez ! Donc ces deux trucs, je pense pas que ça fait de toi quelqu'un de mauvais au point de ne pas pouvoir supporter ton reflet dans le miroir. Ou sinon, plus personne devrait se regarder dans la glace 😂 Nan, franchement, je peux t'assurer que tu n'es pas pire que les autres, les erreurs sont humaines, et à part si tu es Hitler ou qqch du genre, tu mérites d'être considéré comme un humain et acceptée comme tel, la flemme, la peur, et toutes les autres émotions négatives dans le lot !

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 14 juillet 2024 à 18:54

    Je connais pas Hades, mais les graphismes ont l'air sympa ^^ Sinon, ouais grave, Zelda et Pokémon xDD

    Outer Wilds c'est le BEST JEU EVER !!! C'est une expérience hors du commun en tant que jeu vidéo, parce que c'est un jeu ou la seule chose qui limite le fait que tu puisses finir le jeu, c'est tes propres connaissances ! Donc il faut explorer les différentes planètes pour comprendre ce qui se passe dans l'univers du jeu, avec une boucle temporelle. J'y ai joué avec mon copain (c'était lui qui conduisait la fusée parce que j'étais pas encore très douée en jeux vidéos) et on s'est creusé la tête ensemble, c'était génial !! bref, si un jour tu as l'occasion, fonce, mais je te préviens, tu regrettera de pas pouvoir effacer ta mémoire pour pouvoir y rejouer une fois fini 😂😂

    (Quoi ? Moi, trop hype de ce jeu ? nooon, jamaiiiiis ...)

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 24 juillet 2024 à 11:39

    Coucou,
    A chaque fois je tiens à te remercier de prendre le temps de répondre, malgré le fait que mes réponses prennent du temps à se faire. J'espère que tu te sens mieux!

    En ce qui concerne le people pleasing et les trajets longs, merci beaucoup pour tes conseils et aussi partage de tes ressentis et vécus; c'est effectivement le fait de parvenir à me rappeler, connaître mes besoins et mettre des limites qui me fait défaut. Sur le moment je me dis toujours que je m'accomode, mais après quand le jour J arrive, je constate à quel point c'est fatigant. Je vais essayer de tester des limites simples. Etant donné que je suis facilement stressée, j'ai peur aussi que mon ton soit mal interprété. Je peine à trouver des compromis. Mais ça s'apprend.

    Mon amie est par conséquent venue d'Espagne et j'avais aussi ma soeur avec moi; ça me faisait du bien en vérité de me dire que ça me fait profiter pour passer du temps avec elle. Toutefois, je me mettais beaucoup de pression pour qu'elle puisse profiter de son séjour. Ma soeur est quelqu'un qui est très empathique et se sacrifie beaucoup pour les autres aussi, mais depuis ces dernières années elle parvient à faire ce qu'elle elle souhaite et ne pas se laisser conditionner. J'avoue que ça m'a épuisée, mais c'était un bon challenge pour tenter de ne pas paniquer à la moindre incertitude.

    niveau flexibilité je m'en rends compte. Par exemple, une amie disait il y a de ça quelques mois qu'elle veut à tout prix aller en Tessin prochainement; on l'a juste évoqué et on a choisi un weekend avec 2 autres amies et elle. Pour me soulager, on devait s'appeler hier et j'ai voulu chercher des hébergements, idées d'activité car on n'en avait pas reparlé: finalement, pour des raisons de budget et distance, on veut faire un truc plus chill. Je dois avouer que j'étais du coup restée dans idée Tessin et vu qu'une amie ne donnait pas signe de vie (p ex pas répondu au sondage); j'ai regardé des choses pour 3, pas pour 4... et quand on s'est appelée, elle était présente dans l'appel. Les autres étaient du coup mega flexible et j'avais je ne sais pas pourquoi, le sentiment d'être à la ramasse et ne pas arriver à suivre, trouver d'autres solutions à proposer.

  • Par Sandy2812 (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 24 juillet 2024 à 11:47

    En ce qui concerne les médicaments, je ne pense pas que ce soit lié qu'à ça mais j'ai eu 2 jours où j'étais alitée dans mon lit. Je sais que les médocs peuvent avoir des effets secondaires mais là... ça m'a fait peur. J'ai diminué les doses jusqu'à arrêter. J'attends de voir si je teste un autre traitement.

    Merci infiniment pour la vidéo!! Je vais la regarder et aussi tes encouragements pour me rassurer !! La clé pour moi serait de mieux me connaître, et je n'y arrive pas, il n'y a pas d'avant ou d'après mais je n'ai jamais pris ce temps pour le faire; et par conséquent m'accepter. Ce qui fait que je me trouve cheloue, c'est que certains proches me disent que j'ai l'air d'aller mieux, beaucoup mieux. Pourtant, je sens que je dors moins bien, et selon comment je pleure subitement sans prévenir. Au travail, même quand je veux my mettre, je me projette en mode je vais mettre fin à mes jours et le film s'enclenche sans s'arrêter. C'est sûr que je peux pas guérir du jour au lendemain; mais mes parents, copains se montrent je trouve soulagé que j'aille "mieux", mais du coup ça me met une pression car les idées suicidaires en vérité et le sentiment d'être à bout, refait facilement surface du moment où je me suis remise au travail.

    Concernant les jeux vidéos, merci pour le conseil! je connais grave ce sentiment de vouloir oublier pour rejouer de zéro; cela m'a fait ça avec Hollow Knight notamment. Je vais clairement y jeter un oeil :)

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 5 août 2024 à 21:17

    Hello, sorry de pas avoir fini de répondre à tout, et de mettre autant de temps ><
    J'essaierai de répondre cette semaine 🙏

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:26

    (je remets tes messages pour pas avoir besoin de scroller)
    "
    - Pour toi, c'est quoi le "but" d'un être humain ? Qu'est-ce qu'il "faut" faire dans la vie ?
    Le but pour moi ce serait d'avoir un sentiment d'accomplissement, se sentir utile pour les autres et qu'à la fin de sa vie constater qu'on a fait du bien autour de nous. Voir les gens sourirent et qu'on sait qu'on peut compter sur nous. Il faut savoir se découvrir pour savoir justement en quoi on peut sentir qu'on a sa place. Etre honnête (pas vivre, comme je le fais souvent, comme un robot). Arriver à prendre en main sa santé.
    "

    Je suis assez d’accord avec toi sur ce que tu as dit des buts d’un être humain. Mais aussi, comme il n’y a pas de marche à suivre officielle de comment vivre en tant qu’humain (tout ce qu’on fait vient plutôt de la culture ou de la religion) bah, ça laisse une assez grande marge de manœuvre si tout d’un coup on décide de faire autrement. (y a qu’à voir le nombre de gens qui ne respectent pas les points que tu as proposé …). Donc qu’au final, c’est pas si grave de ne pas respecter ces objectifs chaque jour. (et aussi, le fait de devoir prendre sa santé en main me semble assez typique de notre société individualiste, dans certaines cultures la santé est gérée plus par les médecins et la communauté, c’est pas juste la responsabilité de l’individu)

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:27

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    C'est un peu flous comme réponses je le reconnais!! Mais voilà... J'essaie de faire des petits pas mais c'est sûr que les regrets: j'en ai. Des jours où je [supprimé pour protéger la communauté] à la moindre contrariété ou reproche que je me fais (je ne l'ai jamais fait avant dans ma vie), [supprimé pour protéger la communauté]. J'arrive ponctuellement à garder mon calme, et même si je veux croire aux petits pas, je continue de m'insulter, et [supprimé pour protéger la communauté] encore et encore vu que le négatif est devenu trop difficile à gérer.
    Pardon j'espère que ce n'est pas trop violent: et aussi tout ce que tu répondras pas que tu sentes que ça risque d'attiser tout ça. C'est moi qui ai reach out et je suis ouverte à toute remarque, questions, vraiment.
    "

    Malheureusement ça a été censuré, mais je suppose que c’est quelque chose de violent envers toi-même physiquement ? Perso je suis aussi du genre à être très négative envers moi-même, mais j’ai la “chance” d’avoir beaucoup d’inhibition physique, donc la majorité de ma violence je la réprime (et j’ai donc droit aux problèmes de santé qui vont avec, maux de tête et de ventre sans autre raison que le stress, wouhou…)
    C’est pas facile de lutter contre soi-même dans ces moments-là, mais vu ton message, je pense que tu as déjà beaucoup de moments où tu y arrives ! Mais malheureusement, on s’en souvient moins que des moments où on a échoué :’(
    J’espère que depuis ce message, ça va quand même un peu mieux, ou au moins pas pire…

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:28

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    Mon amie est par conséquent venue d'Espagne et j'avais aussi ma soeur avec moi; ça me faisait du bien en vérité de me dire que ça me fait profiter pour passer du temps avec elle. Toutefois, je me mettais beaucoup de pression pour qu'elle puisse profiter de son séjour. Ma soeur est quelqu'un qui est très empathique et se sacrifie beaucoup pour les autres aussi, mais depuis ces dernières années elle parvient à faire ce qu'elle elle souhaite et ne pas se laisser conditionner. J'avoue que ça m'a épuisée, mais c'était un bon challenge pour tenter de ne pas paniquer à la moindre incertitude.
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    On n’aurait pas la même sœur par hasard ? xD Nan je plaisante, mais ma sœur aussi est quelqu’un d’incroyable qui gère beaucoup mieux la vie que moi, même si elle dit le contraire haha
    Je suis contente que tu aies pu profiter et surmonter la panique, franchement GG ! Du coup, est-ce que tu trouves que au global c’était le bon choix de passer ce temps avec ton amie ? Cet exemple peut aussi devenir un repère pour les prochaines situations similaires, non ?

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:29

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    niveau flexibilité je m'en rends compte. Par exemple, une amie disait il y a de ça quelques mois qu'elle veut à tout prix aller en Tessin prochainement; on l'a juste évoqué et on a choisi un weekend avec 2 autres amies et elle. Pour me soulager, on devait s'appeler hier et j'ai voulu chercher des hébergements, idées d'activité car on n'en avait pas reparlé: finalement, pour des raisons de budget et distance, on veut faire un truc plus chill. Je dois avouer que j'étais du coup restée dans idée Tessin et vu qu'une amie ne donnait pas signe de vie (p ex pas répondu au sondage); j'ai regardé des choses pour 3, pas pour 4... et quand on s'est appelée, elle était présente dans l'appel. Les autres étaient du coup mega flexible et j'avais je ne sais pas pourquoi, le sentiment d'être à la ramasse et ne pas arriver à suivre, trouver d'autres solutions à proposer.
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    Ah, je comprends, des fois on s’implique dans des projets, et quand les autres changent d’avis ou ne prévoient pas assez bien leur part, ça me trigger et j’ai du mal à passer par dessus :/ J’ai pas vraiment de solution pour ce genre de situation, peut-être essayer d’exprimer les choses qui ne nous conviennent pas (ouais, dit comme ça ça a l’air méga difficile haha) pour que au moins les autres soient au courant qu’il y a eu un soucis, et pas juste tout garder pour soi et finir avec des maux de ventre mdr.

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:49

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    La clé pour moi serait de mieux me connaître, et je n'y arrive pas, il n'y a pas d'avant ou d'après mais je n'ai jamais pris ce temps pour le faire; et par conséquent m'accepter.
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    Je pense aussi que c’est important de se connaître, mais j’ai l’impression que c’est un travail de toute une vie, parce qu’à chaque fois que je trouve des théories pour expliquer ce qui se passe, ça tient un moment mais ensuite j’en trouve d’autres, et c’est très dépendant de ce que pense la société. Par exemple, en ce moment il y a la “mode” de prendre soin de sa santé mentale, beaucoup axée sur l’autisme et le TDAH, et du coup ça a influencé la manière dont j’interprétais mes comportements et leurs raisons. Mais il faut garder à l’esprit qu’il n’y a pas que les facteurs individuels qui jouent un rôle, aussi la société, et le fait qu’elle nous pousse à croire que la santé mentale est de la responsabilité individuelle, c’est dangereux pour l’estime de soi … Enfin bref, tout ça pour dire que c’est pas une science exacte, et des fois le moyen d’apprendre à se connaître c’est de tester des nouveaux trucs, ou de regarder comment on réagit dans l’instant présent, pas forcément dans le passé

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:50

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    Ce qui fait que je me trouve cheloue, c'est que certains proches me disent que j'ai l'air d'aller mieux, beaucoup mieux. Pourtant, je sens que je dors moins bien, et selon comment je pleure subitement sans prévenir. Au travail, même quand je veux my mettre, je me projette en mode je vais mettre fin à mes jours et le film s'enclenche sans s'arrêter. C'est sûr que je peux pas guérir du jour au lendemain; mais mes parents, copains se montrent je trouve soulagé que j'aille "mieux", mais du coup ça me met une pression car les idées suicidaires en vérité et le sentiment d'être à bout, refait facilement surface du moment où je me suis remise au travail.
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    S’ils sont un peu comme mes parents, c’est possible qu’ils se basent juste sur le fait de te voir sourire et répondre avec entrain quand tu es avec eux (alors que justement on fait des efforts pour être agréable parce que sinon c’est critiques et inquiétude qui n’aide pas…) Mais du coup, faut faire confiance à ce que tu ressens ! Donc tu n’es pas cheloue, c’est juste que les autres n’ont pas toutes les infos (ou ne font pas attention à tout parce qu’ils sont trop pris dans leurs vie et leurs problèmes) et donc qu’ils interprètent mal ta situation. (tu vas pas aller mieux juste parce que les gens disent “mais non, tu vas bien, voyons !” -_-) Mon copain aussi m’a fait le coup de “je trouve que tu vas mieux pour X raison” et la raison qu’il a cité ne correspondait pas du tout à mon avis.
    Et je comprends que ça te mette la pression, surtout que les idées suicidaires, c’est genre quelque chose que les autres ne comprennent pas, donc c’est vraiment difficile de les exprimer. Limite j’ai l’impression qu’ils se sentent trahis si j’en parle, mais je pense que c’est surtout qu’ils sont démunis, et que comme ils n’y font pas face, les “solutions” qu’ils proposent vont pas aider.
    Bon, je dis ça mais j’ai pas non plus de solution, à part reprendre à chaque fois mon cerveau quand il commence à dire des trucs négatifs, pour trouver des formulations plus neutres (non pas faussement positives, ça marche pas avec moi j’ai l’impression d’être faux-cul). Je suppose que les médicaments peuvent aider pour ça, mais comme j’en ai pas… Sinon, il y avait le coup d’imaginer que c’est Donald Trump qui te dit les trucs négatifs, (ou quelqu’un d’autre que tu sais qu’il dit que du bullshit h24) et c’est plus facile de répliquer comme quoi il a tort. Et si jamais tu as envie d’en parler plus en détail, je peux toujours servir de personne qui te donne les arguments contre tes pensées négatives (toujours plus facile de le faire pour les autres que pour soi haha ^^” )

  • Par DesPtitsRats (Fille / 1999 / Suisse, Vaud) le 25 août 2024 à 22:53

    Encore désolé pour le retard de réponse, j'ai pas d'excuse valable parce que c'est clairement ma faute, des fois j'oublie que ce site existe, et les fois où je m'en souviens, je stresse de ne pas donner de réponse assez bien (ce qui n'est pas logique, on est d'accord) et du coup je procrastine ... En tout cas j'espère que tu vas bien, et que tu n'oublies pas de valider tous les efforts que tu fais pour aller bien !

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