Risque d'avoir le VIH après une agression sexuelle ?
13 août 2022
Question (Garçon / 1999)
De retour d’un voyage aux USA où j’ai subi une agression sexuelle par un homme, je m’inquiète du risque encouru en matière de MST et du VIH. Mes parents sont au courant de ce qui s’est passé. Je me rappelle de ce qu’il a essayé de faire : il a essayé de me pénétrer (avec préservatif et lubrifiant) mais n’est pas aller loin. Il m’a aussi pratiqué une fellation ainsi que à frotter son sexe contre le miens. Il m’a aussi embrassé. Aux USA, je suis tout de suite aller aux urgences et j’ai reçu un une dose d’antibiotique administré sur la fesse (contre les gonocoques) ainsi que de la Doxycycline à prendre pendant 7 jours deux fois par jour. De plus, je me suis rendu dans une clinique afin de recevoir la PEP en cas de contact avec le VIH (traitement que je suis depuis le 19 juillet jusqu’au 17 août). J’ai besoin d’avoir un avis sur la question: est ce que j’ai un grand risque d’avoir le VIH ?
Merci pour votre réponse.
Réponse
Tout d’abord, nous saluons votre courage de nous écrire après ce qui vous est arrivé et également d’avoir eu le courage d’en parler à vos parents.
En cas d’agression sexuelle, il est recommandé de se rendre au plus vite dans un service d’urgence pour un constat médico-légal, faire des dépistages et prendre la PEP.
D’après ce que vous nous transmettez, vous avez fait tout ce qui fallait. Vous pouvez donc vous rassurer.
En effet, pris au plus tard 48 heures après la situation à risque, la PEP permet de réduire efficacement le risque d’une éventuelle infection par le VIH, en empêchant le virus de s’installer dans le corps. Plus on la commence tôt, plus elle est efficace.
Après avoir pris la PEP, il est également recommandé de réaliser un test de dépistage du VIH un mois après la fin du traitement. S’il est négatif, un dernier test est réalisé trois mois après la fin de la PEP, afin de pouvoir affirmer définitivement la séronégativité.
Dans votre situation, nous vous conseillons donc de vous rendre chez votre médecin ou dans un centre de santé sexuel proche de chez vous afin d’avoir un suivi suite à votre agression et de pouvoir effectuer un bilan complet.
Enfin, nous vous encourageons également à vous faire aider, par un·e psychologue par exemple, si vous en ressentez le besoin. Les violences peuvent être difficiles à vivre et à digérer. Elles laissent parfois des séquelles en termes de souvenir, dans les rêves, dans nos comportements, nos pensées. C'est fréquent et il est possible de s'en détacher grâce à un travail thérapeutique.
N’hésitez pas à revenir si vous avez d’autres questions.
Bien à vous
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